Le printemps joue les prolongations


Conditions du moment :

A l’image de ce que ce mois de Juin nous montre jusqu’à présent, cette semaine a été atypique. Exceptés deux jours à 30 °C sous un soleil de plomb à ne pas mettre une truite dehors, les autres jours ressemblaient plus à des journées du mois de Mai, voire d’Avril.

Des températures d’eau qui n’excédent pas 15 ou 16 °C en plaine et une petite dizaine de degrés en montagne. Pas bon pour le tourisme, mais bon pour la pêche. Le mois de Juin est bien souvent synonyme d’excellent mois pour notre loisir favori, et ça se confirme.  Les niveaux sont en plus stables et de saison, tous les voyants sont donc au vert pour les jours à venir encore.

J’ai pu voir cette semaine des cours d’eau grouillant de vie, des éclosions de tous les ordres d’insectes, des plus grands aux plus petits, rien de massif mais un peu de tout et en même temps, ce qui ne facilite pas les choses pour les moucheurs quant au choix de l’imitation.

Ça s’agite de partout en ce moment. Sur l’eau, mais bien évidemment sous l’eau aussi, il faut donc savoir être polyvalent et faire preuve de réactivité pour coller rapidement à l’humeur et à l’activité des poissons. Savoir pratiquer plusieurs techniques de pêche est un avantage certain.




Conseils de pro :

La pêche de la truite est praticable à tout et partout ces temps-ci. Avec la météo couverte et pluvieuse annoncée jusqu’à la fin de semaine, le pêcheur n’a que l’embarras du choix sur ses parcours.

Les techniques les plus payantes à cette saison restent à mon sens la pêche au toc aux appâts naturels, la nymphe au toc ou au fil à la mouche et la mouche sèche bien sûr.

La pêche à partir du milieu de journée jusqu’au soir paraissent être les meilleurs moments. Pour la pêche au toc, préférez les appâts vivants que vous récolterez avec modération dans la rivière. Essayez de prélever uniquement ce dont vous avez besoin et eschez les sur de fins hameçons N° 14 ou 16 et des plombées fines et légères faites de plombs N° 8, 7 et 6, voire 5 là où ça brasse.

A la mouche, comme dit plus haut, pas simple de choisir devant tant de proies potentielles. Pour ma part, j’ai eu à faire à des poissons très sélectifs lors de mes dernières sorties, particulièrement au coup du soir, normal face à tant de choix. Il faut donc avoir un peu de tout sur soi de la taille 14 à 18 aux différents stades d’imitation et faire preuve d’observation sans se précipiter à vouloir lancer à tout prix, ce qui conduit généralement à caler des poissons qui restent farouches, ne tolérant pas plus de 2 ou 3 passages…école de la sagesse.

15 juin 2016 Commentaires fermés sur Le printemps joue les prolongations

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