Pas moins de 110 opérations d’inventaires piscicoles ont été réalisées cette année par la Fédération, en collaboration avec les salariés et les bénévoles des AAPPMA.

D’un point de vue général, l’abondance et la biomasse des truites sont proches de la moyenne des 10 dernières années (cf. figures 1 et 2) avec une bonne proportion de géniteurs potentiels (et donc de truites capturables) issus des bonnes reproductions de 2016 et 2017. Qualitativement, l’année aura été difficile pour la reproduction des truites avec plusieurs crues répétées sur l’ensemble des bassins salmonicoles, les alevins de l’année (0+) auront bien souffert sur les axes principaux comme sur les ruisseaux à quelques exceptions près (Lizuniaga, Laurhibar et Lourdios). Malgré tout, la cohorte 0+ est bien présente et sa faible abondance sera en partie compensée par un meilleur taux de survie des individus restant. Croisons les doigts pour la nouvelle génération qui devrait émerger ce printemps.

Figure 1 : Evolution des densités et biomasses moyennes de truite fario entre 2008 et 2018 (pêches complètes à 2 passages)
– Données FDAAPPMA 64/AFB/AEAG, comparaison des contextes salmonicoles identiques à ceux échantillonnés en 2018-

Figure 2 : Evolution des abondances et biomasses de truite fario de 2008 à 2018 (pêches par points spécifiques aux grands milieux). Les valeurs  ne peuvent pas être comparées à celle de la figure 1
– Données FDAAPPMA 64/AFB/AEAG, comparaison des contextes salmonicoles identiques à ceux échantillonnés en 2018-

Bonus : voici le palmarès des 3 plus gros poissons capturés cette année en pêche électrique dans le département :

1 : Carpe commune : 65 cm pour 4.349 kg (Uhabia à Bidart)

2 : Anguille : 64.2 cm pour 679 g (Nive à Ispoure)

3 : Truite fario : 40.2cm 664 g (Nivelle à Saint Pée sur Nivelle)